La crise: le bon moment pour innover
Les infrastructures tournent au ralenti et les équipes ne sont plus présentes sur site. La crise devient une opportunité pour entamer une refonte des process, des données et une période pour motiver les équipes à travailler sur un nouveau projet.
Le temps
Un projet de transformation nécessite de l’implication : il doit intégrer les équipes métiers, l’informatique, les équipes commerciales et marketing et la direction générale. Le confinement apporte ce temps de disponibilité nécessaire pour définir le contour du projet (ex: Tamaplace développe SOFA, un outil permettant de réunir virtuellement les équipes pour brainstormer et aboutir rapidement à un cahier des charges), de prototyper même en étant chez soi (ex: chez UBLEAM, les clients en test utilisent la solution Web pour personnaliser leurs tags, concevoir leurs interfaces de réalité augmentée ou même nettoyer leurs bases de données), de préparer les équipes au déploiement ou encore de se procurer le matériel nécessaire (smartphones, tablettes, casques de réalité virtuelle, réalité augmentée,…).
En lancant le projet pendant la crise, le temps distant est gagné pour la suite.
L’urgence de réduire les coûts de fonctionnement et l’empreinte carbone
Beaucoup d’entreprises font face à ce dilemme: comment investir efficacement pour mieux gérer sa production. L’arrivée de l’informatique industrielle a permis de régler une bonne partie du sujet en coordonnant la supply chain et en orchestrant la production en fonction des commandes clients. Toutefois, on constate encore de nombreuses pratiques couteuses pour l’entreprise :
- utilisation massive de papier pour le suivi des travaux, l’administratif ou la documentation produit.
- dimensionnement du parc machines et des consommables disproportionné, faute souvent à un manque de gestion des actifs
- tâches improductives pour les processus métiers: double saisie, double contrôle, formations répétitives, erreurs.
Tout cela représente un surcout de l’ordre de 20 % des couts de production et un impact environnemental. Ces problèmes sont réglés par les solutions industrie 4.0 pour un cout moindre dont le ROI se mesure dès les premiers mois.
Communiquer positivement
La crise est sûrement l’une des plus impactantes depuis longtemps pour notre Société. Comme nous l’a enseigné Darwin, ce n’est pas la plus forte ni la plus intelligente des espèces qui survivra, mais celle qui est la plus apte à changer. C’est sûrement le moment opportun pour les industriels de sortir du lot et de communiquer positivement la volonté de s’adapter. Les clients et fournisseurs sont en attente de ces signaux de mise en mouvement.
Des financements publiques : Plan France Relance
Dans le cadre du « Plan de transformation numérique de l’industrie » annoncé par le Premier ministre en septembre 2018, le gouvernement a lancé un plan d’action pour accélérer l’adoption des technologies relevant de l’industrie du futur dans les entreprises industrielles afin de renforcer la compétitivité de l’industrie française et sa capacité à créer de l’activité et des emplois sur le territoire.
Ce plan comportait notamment une aide au conseil cofinancée avec les Régions (« 10 000 accompagnements vers l’industrie du futur ») et une aide à l’investissement (« Suramortissement exceptionnel en faveur des investissements de transformation numérique et de robotisation des PME industrielles », art. 39 decies B du CGI).
La crise a accéléré ce plan puisque dans le cadre du plan « France Relance » cette aide fiscale est transformée en subvention à l’investissement, élargie aux ETI et son intensité d’aide est relevée.
L’aide (subvention à hauteur de 40% de l’assiette éligible) s’adresse aux PME et ETI qui réalisent un investissement dans un bien, inscrit à l’actif immobilisé et affecté à une activité industrielle sur le territoire français, lorsque ce bien relève de l’une des catégories suivantes :
- Les équipements robotiques et cobotiques
- Les équipements de fabrication additive
- Les logiciels utilisés pour des opérations de conception, de fabrication, de transformation ou de maintenance
- Les machines intégrées destinées au calcul intensif
- Les capteurs physiques collectant des données sur le site de production de l’entreprise, sa chaîne de production ou sur son système transitique
- Les machines de production à commande programmable ou numérique
- Les équipements de réalité augmentée et de réalité virtuelle utilisés pour des opérations de conception, de fabrication, de transformation ou de maintenance
- Les logiciels ou équipements dont l’usage recourt, en tout ou partie, à de l’intelligence artificielle et utilisés pour des opérations de conception, de fabrication ou de transformation ainsi que pour toutes opérations de maintenance et d’optimisation de la production
Tout savoir sur le dépôt du dossier: ici
PS: la solution UBLEAM et l’accompagnement par nos équipes rentrent pleinement dans ce dispositif puisqu’il s’agit d’un logiciel pour les opérations de maintenance. Le tag MADE IN FRANCE ! Contactez nous dès maintenant pour dimensionner votre projet et le montant de la subvention : ici
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